Plaisirs du Manche...

Publié le par Fañch


... et autres joies de la jeunesse!

Ah, que dire de l'enthousiasme, de l'envie, que dis-je de l'excitation, en plein ouvrage;
à manier ce cher manche au milieu de toutes ces chiliennes, jusqu'à ce que les ampoules commencent à pousser!



Bon, stoppons net ces envolées lyriques post-quille. C'est le WE, et il est le bienvenu.
Puisque mon stage est terminé, que j'ai du temps libre et que je n'ai pas froid aux yeux,
j'ai décidé de chercher du travail.
Cela n'a pas été facile, taux de chômage de 14% dans la région, un étudiant en situation plutôt irrégulière, le tout pendant la saison hivernale...
Mais j'ai trouvé une entreprise de semences qui a bien voulu m'accueillir pour un mois. Me voici donc cousin des péruviens, "voici deux mains en plus" comme l'a dit le chef.

Sous un soleil qui commence à se faire bien sentir, de 8h à 18h, le travail est... fatiguant.
En effet, la cueillette du maïs ayant eu lieu, il faut couper les tiges de maïs sèches (à la houe), les transporter à l'autre bout de la ferme (àla fourche), enrouler les tuyaux d'irrigation, les dérouler un peu plus loin. Juré, le soir on ne demande pas son reste!

Ramassage, à la main, du maïs


Et encore j'ai l' "honneur" d'avoir été affecté à l'équipe des filles, les gars eux nettoient le réservoir d'eau dont le fond est garni d'une dizaine de cm de vase...

En tout cas, c'est très intéressant de se retrouver à travailler avec les chiliens, à partager la même peine, la même joie de voir le travail se terminer. Le tout pour... 1€ de l'heure, une 10aine d'€ la journée...

J'ai d'ailleurs eu le plaisir d'apprendre à certains ouvriers à manier la fourche. Petit plaisir personnel.
Plus tard, alors que nous étions en train de déplacer le maïs et que je portais une bonne fourchée sur le dos, chaque chilienne que je croisais me regardait avec des yeux apeurés. J'appris plus tard qu'il y a des araignées mortelles (20 min d'espérance de vie, sachant qu'il en faut plus pour aller à l'hôpital le plus proche) qui se cachent par fois dans les tiges de maïs. Forcément...

J'espère avoir assez de force la semaine prochaine pour vous conter ces nouvelles aventures : )

Publié dans entreprise

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